mardi 26 octobre 2010

Chantage ou complicité?

Je t’ai donné rendez-vous au cinéma, pendant un instant tu as espérée qu’il s’agisse d’un cinéma avec beaucoup de monde, un lieu où rien ne pourrais arriver. Mais évidemment, il s’agit d’un petit cinéma près des jardins du Luxembourg.
Tu as reçu le titre du film et tu es censée aller t’installer au dernier rang. Les autres instructions ne laissent aucun doute sur mes intentions. Une jupe courte, pas de culotte, une chemise et juste un petit gilet si vraiment il fait froid.
Arrivée au cinéma un peu avant la séance, tu entre dans ce lieu inconnu. Il y a encore une petite file d’attente qui mène à la cabine de la caissière, une petite femme âgée qui semble aigrie alors qu’elle explique au couple devant elle d’une voix ferme et énervée que non, elle ne prend pas les chèques.
Je ne suis pas là. Ou en tout cas, tu ne me vois pas. Peux être que je ne viendrais pas, que je te laisserais là, tu espères tant que je te laisserais tranquille. Tu veux y croire même si tu sais que ça ne sera pas le cas. Tu sais à quel point j’aime profiter de toi, faire de toi ma chose. Tu n’oses imaginer à quel point l’obscurité et le risque de se faire surprendre va m’exciter.
La caissière te ramène sur terre alors qu’elle te demande quel film tu viens voir. Tu prends ton ticket et au regard qu’elle te jette tu es convaincue qu’elle sait pourquoi tu es là, que pour cela tu la dégoutte. Tu baisses les yeux et tu montes rapidement vers la salle.
Celle-ci est basse de plafond, courte en profondeur. Les rangées de fauteuils étroites. Il y a déjà quelques personnes en train de s’installer. Cela te rassure un peu, peut-être qu’il y aura malgré tout trop de monde. Mais alors que tu avances pour t’asseoir, tu remarques un recoin de la salle non visible depuis l’entré dans lequel il y a encore quelques sièges. Voir l’écran depuis cet endroit ne dois pas être des plus confortable, personne n’ira s’y mettre sans y être obligé, personne ne viendra te sauver là-bas.
Les lumières baissent légèrement alors que les publicités démarrent, il n’y a plus de mouvement dans la salle, juste quelques couples qui chuchotent encore. C’est alors qu’une ombre passe devant, tu me reconnais et tu frémis quand que je pose mon regard sur toi. Ce tendre sourire que je t’adresse te ferait presque oublier ce que je te fais subir à chacune de nos rencontres. Tu esquisse un début de sourire en réponse car tu sais que je n’aime pas quand tu fais la tête. Tu réponds également à mon baiser alors que sans avoir même enlevé mon manteau ma main saisie ton sein gauche.
« Hum, pas de soutien-gorge, ça n’était pas demandé ça, j’apprécie l’attention ».
Je m’installe en faisant la conversation, est-ce que tu as trouvé la salle facilement ? Comment était ta journée ? Pas trop fatiguée ? Et sur le même ton de conversation « Relève donc ta jupe que je puisse vérifier que tu n’as pas mis de culotte non plus ». Tu m’adresse un regard suppliant alors que tu remontes doucement ta jupe. La douceur du fauteuil sur tes fesses te donne une étrange sensation. Mon regard s’attarde quelques instants sur ton sexe, je souris et continue ma discussion. Tu as déjà entendu parler de ce film ? La critique n’est pas mauvaise. Je continue comme ça jusqu’à l’extinction des lumières.
Le film commence, ton stress diminue au fur et à mesure que l’histoire commence et que je ne te fais rien, je semble apprécier le film. Tu te laisses alors aller et tu commences à entrer dans l’histoire. Mais alors que tu allais oublier ma présence, une main absolument glacée se pose sur ton sexe, tu as faillis crier sous la surprise.
Je t’avertis « Attention, tu vas réveiller toute la salle »
« Mais ! Ta main est gelée » me réponds-tu d’une petite voix.
« Je n’ai pas le choix alors, je dois t’empêcher de faire trop de bruit » C’est ma justification pour plaquer alors ma bouche sur la tienne. Ma langue caresse doucement la tienne au rythme de ma main qui te caresse. Tu serres un peu les cuisses, espérant ainsi réchauffer un peu ma main. Mon index titille lentement ton clitoris pendant que mon majeur joue avec tes lèvres. Alors que ma main se réchauffe, tu te laisses lentement aller à ces stimulis. Tu es d’autant plus étonnée quand je relève subitement ma tête et que tu devines mon regard surpris dans l’obscurité.
« Est-ce que l’on serais en train d’apprécier la situation ? » C’est à cette question que tu remarques enfin ta main en train de caresser mon sexe. Réalisant ce que tu fais, tu replis rapidement les bras. « Mais continus donc ce que tu faisais, tiens je vais t’aider un peu » dis-je en libérant mon sexe. Encore sous le choc de ce que tu t’es laissé faire, tu te mets alors à me branler doucement.
Pour ma part après avoir ouvert ta chemise je mets quelques doigts dans ta bouche pour que tu puisses les mouiller, une fois cela fait, je peux alors commencer à rentrer lentement un doigt dans ton sexe, l’humidité déjà présente me fait rapidement entrer un deuxième doigt et je commence alors de doux va et vient tout en léchant ta poitrine.
Au moment où tu recommences à gémir, ma bouche revient une nouvelle fois étouffer les bruits à la source. Mais cette fois ma langue se fait plus énergique, plus vivante, tu y réponds avec autant d’entrain alors que ta main se fait également plus vive. La pression se fait de plus en plus forte et tu tentes de retenir tes cris alors que tu te mets à jouir.
« Sais-tu à quel point tu es belle quand tu jouis ? » Tu ne sais que répondre alors que tu es surtout à regarder autour voir si quelqu’un à réagis à tes gémissements. « Je veux te gouter » je me penche alors et commence à lécher ton sexe complétement trempée, j’aspire ton jus, ma langue s’enfonce autant qu’elle le peut entre tes lèvres. Je fais des allers retours entre elles et ton clitoris. Très rapidement tu relèves ton bassin afin de me faciliter la tâche, tu ne demandes que ça, tu te laisses totalement aller, la seule chose sur laquelle tu cherches à garder un minimum de contrôle, ce sont tes grognements de plaisirs.
Une de mes mains commence à te caresser les seins, alors que l’autre profite de ta nouvelle position pour s’amuser avec ta petite rondelle. Tu n’aimes pas, mais tu es trop partie déjà pour oser me demander d’arrêter. Tu ne résiste pourtant pas très longtemps à ce traitement et à nouveau tu jouis, mais sans mes lèvres pour étouffer tes cris je suis obligé de mettre ma main devant ta bouche.
Je me redresse et alors même que tu cherches encore à reprendre ton souffle, je te prend par le cou et t’amène violemment sur mon sexe parfaitement rigide d’excitation. Tu commences alors une profonde fellation que j’accentue au grès de mes pressions sur ta tête. A l’occasion je te laisse respirer pour mieux te faire me lécher les couilles pendant que tu continues à me masturber. Il te faudra ce qui te semble être une éternité pour parvenir à me faire venir. « Tu ne laisses pas une seule goutte t’échapper tu m’entends ? » sont les derniers sons qui sortent de ma bouche avant que de longs flots de sperme soient projetés au fond de ta gorge.
Tu continues tout du long à me sucer, même après mon éjaculation, tu sens que mon sexe est atrocement sensible et que je cherche à m’échapper de ta bouche, mais tu me maintiens ainsi encore quelques minutes. Lorsque finalement tu te redresses, je remonte aussitôt mon pantalon, pourtant lorsque de ton côté tu cherches à rabaisser ta jupe je t’arrête rapidement. Sans un mot nous finissons de regarder le film avec une main qui caresse doucement tes cuisses.
Alors que les lumières se rallument, je t’embrasse tendrement. « Tu étais parfaite mon ange ».

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