lundi 3 janvier 2011

Je vais te surprendre…

Tout le monde a déjà fait ça sans doute.
Pas moi. Je n’en avais jamais eu l’envie avant toi.

Je te retrouve dans ce couloir où tu passes chaque jour pour te rendre à ton bureau. Je t’y attendais et tu souris : les choses sont si familières autour de toi, il ne manquait que moi… Ma présence impromptue suffit à faire monter un désir immédiat entre nous. Tu m’entraînes dans cette pièce où je t’ai imaginé l’autre jour, abandonné et fébrile… mais seul, seul avec ma voix qui te soufflait ces mots que tu attendais. Le goût d’inachevé m’était resté longtemps en bouche, te savoir me désirer et être si loin… Sans attendre que tu me présentes les meubles, je te pousse pour te plaquer au mur, mon ventre se collant au tien. Mes mains emprisonnent ton visage et nos yeux accrochés se dévorent, le temps se suspend une seconde… une promesse d’extase ! Ma bouche caresse doucement la tienne qui se fait sauvage, je t’envahis, je suce ta langue comme si c’était ton sexe et mes mains descendent le long de ta poitrine, fouillent sous ta chemise, mes ongles griffent doucement ta peau, dessinent des arabesques acérées jusqu’à tes fesses que j’emprisonne soudain pour t’attirer vers moi et sentir ton désir : tu es dressé, dur et tremblant…

Quelle délicieuse surprise ! Toi qui découvres rarement tes jambes, te voilà gainée de soie noire et d’une audace nouvelle. Je suis tout contre toi, je respire ta peau, mes mains se glissent sous ta courte veste, je sens la chaleur de ton corps, tes seins se gonflent, les pointes dressées à même l'étoffe.
Tes doigts continuent de me griffer, le torse et le dos, j'aime la morsure de tes ongles, ma bouche se perd dans ta nuque, soulève tes cheveux blonds.
Une de mes mains se glisse sous ta jupe, que tu as choisi courte et un peu évasée, suivant le muscle de ta cuisse, pour venir terminer sa course sur ton sexe déjà nu. Tu as tout prévu.
Mon doigt tressaille à l'ouverture humide, parcourt ta fente, tourne autour du bouton d'amour, qui se gonfle de désir. Nos langues ne se quittent plus, se léchant, se suçant, se mordillant sans discontinuer...

Tes mains accompagnent alors doucement mon visage vers ta queue, je la mordille doucement, puis, faisant le tour du gland de la pointe de ma langue, je sens que tu es à ma merci, immobile, dans l’attente de ce qui va suivre… ou peut-être as-tu peur qu’on nous surprenne ? Moi, ça m’excite plutôt et, j’enfonce alors brusquement ton sexe dans le fourreau humide de ma bouche jusqu’à la garde. Mes yeux remontent vers les tiens : j’aime te regarder quand je te suce, j’aime savoir que tu me regardes aussi… Tout en continuant mes va-et-vient, mes mains se déplacent lentement sur ton corps arqué : l’une d’elle malaxe doucement tes boules pendant que l’autre qui s’est perdue dans mon intimité brûlante remonte alors le long de ton ventre jusqu’à ta bouche...

Je lèche tes doigts empreints de ton musc comme une invitation à la gourmandise, comme un témoin de ton désir qui s’écoule si promptement.
Ma queue est si dure dans ta bouche, chaude, avide qui me suce avec passion… je m’y perds.
J'aime regarder tes yeux, qui me scrutent, je sens le plaisir de jouir monter dans mon ventre, je me retiens, je veux conserver encore ta chaleur sur moi, en moi.
Je me tends de plus en plus, je cherche un retardateur à l’explosion… tes mains remontent suivant le sillon fessier.
Je frissonne a chacune de tes caresses plus précise…

Tes mains divaguent dans mes cheveux avec lesquels tu joues, que tu écartes pour mieux me regarder. Le va et vient que j’inflige à ton sexe te tord de plaisir... Au bord de la jouissance, tu saisis mon bras et m'attire vers toi pour me donner un baiser langoureux... ton tour est venu de me faire plaisir. Tu m’entraînes vers ton fauteuil de cuir qui s’ennuyait de nos ébats... Tu m'assois au bord et j’offre docilement mon sexe ruisselant à tes envies... Mes yeux plongent dans les tiens pour sonder tes attentes... Accroupi, tu n’hésites qu’un seul instant, celui d’un sourire complice. Ta bouche lèche chacune de mes cuisses tremblantes tandis que tes mains la précèdent... Tes lèvres épousent ma peau et glissent jusqu'à l'orée de mon intimité mais sans effleurer le fruit défendu. Tu aimes attiser mon désir. Pendant quelques secondes tu joues. Impatiente, je caresse mes seins mais tu me regardes et l'envie devient trop forte. Je saisis tes cheveux et te guide vers ma fleur nue et frémissante. Ta langue en visite langoureusement les pétales, tes doigts commencent à butiner tout autour. Tu entends mon plaisir monter... comme pour mieux assouvir cette caresse, tu introduis en moi un doigt, puis deux… tes mouvements experts m’arrachent des soupirs à peine contenus. Je m’agrippe tant que je peux aux accoudoirs.

Soudain un bruit de pas tout près se fait entendre... qu'un bruit de clés accompagne... Tu te figes même si je sais que nous n’avons rien à craindre. Tu me repousses et te redresses, hésitante… mais, terrassée par l'envie que je te prenne, là, maintenant, sur le champ.

Je me dresse devant toi, offerte à la tension qui est à son comble. Nous jouons avec le brûlant, cela me flatte et m’intimide tout à la fois… Tu attends l’approbation de mon regard qui se départit alors de toute crainte. Comment vas-tu me posséder… ?

Je te pousse contre le mur, le froid te fait tressaillir, je fais sortir tes seins de leur prison noire et rutilante, j’en lèche les pointes tendues.
Je relève ta cuisse et d'un coup sec je te pénètre, les yeux dans les yeux.
Mes coups de reins t'arrachent un cri que tu retiens à grand peine.
Mes mains écartent tes fesses pour mieux t’envahir, ouvrant grand ton cul rond auquel je m’agrippe comme un naufragé. Des bruits de pas, quelques paroles s'échangent derrière la porte d'entrée? Je te sens frissonner à la fois de crainte et de plaisir à l'idée que quelqu'un ouvre la porte.
Cette sensation décuple mon envie, j'ai envie de te posséder encore plus fort, totalement, entièrement...

Les portes claquent dehors, les paroles fusent et les bruits de pas se répondent… je souris et ne peut retenir ces hoquets de rire et de plaisir mêlés. Je me penche sur ton épaule et te mordille un peu l’oreille en te soufflant ces mots que tu attends… je ne vais pas tenir très longtemps à ce jeu-là… tu ralentis un peu et t’écartes légèrement pour me regarder, pour nous regarder ainsi, l’un en l’autre, nous n’avons jamais été si proches… ce faisant mon sexe est un peu à l’air libre et tu caresses mon clitoris de la pulpe de ton pouce pendant que je me mets à bouger lentement. Tout va s’accélérer, nous le savons et c’est comme la pause, la prise d’élan avant le grand saut, celui qui me fera tienne… Ta queue à laquelle j’imprime de lents mouvements ondulatoires vibre d’impatience. Au toucher, elle est devenue glissante et gonfle encore quand mes mains te saisissent pour accompagner les va-et-vient. Ton baiser a toujours le parfum de mon sexe. Quel est ton vœu le plus désireux ?

Me porter plus fort en toi, mes mains cambrant ton dos au maximum pour toucher le fond.
Tu gémis plus fort, ta respiration se fait saccadée, je sais que je vais venir en toi, fort longuement en plusieurs jets trop longtemps retenus. Tu pousses un cri lorsque tu jouis avec moi, tu te tends comme un arc, des ‘oui’ rauques emplissent l’espace clos empreint de nos moiteurs volatiles.
Je reste en toi, embrassant ton visage, caressant tes seins encore durcis de désir.
Je sens couler nos fluides mélangés sur nos cuisses.

Tendrement, je veux juste me serrer contre toi... comme pour sonder les battements de nos cœurs à l’unisson. Mes mains caressent ton dos, tu susurres des mots doux dans le creux de mon oreille...

Je souris… Dès que tu rentreras dans ce bureau demain matin, tu penseras à nous, tu m'imagineras à genoux devant toi, au cœur d’une corolle de vinyle, te suçant entièrement, mes yeux plantés dans les tiens... Je serai encore couchée, seule… Et mon songe sous-paupière me parlera de toi, t’habillera de vertiges et de goûts si prégnants, refera le trajet de mes regards, de mes doigts sur ces courbes voyageuses. Oui… ce sera presque un plaisir, presque un émoi, presque un désir de toi… mais ‘presque’, c’est tout. Comme peut l’être un songe…

Hmm… te retrouver encore, dans une exquise et fulgurante parenthèse…

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